domenica 10 novembre 2019

Neuchâtel: Conférence et formation professionnelle avec Johanne Lemieux www.adoptons-nous.ch


Une belle semaine, c'est ainsi que nous pouvons qualifier les moments passés avec Johanne Lemieux, travailleuse sociale, psychothérapeute et spécialiste des troubles de l'attachement venue tout droit du Québec.
La conférence du vendredi soir sur le thème de l'école a attiré pas loin de 160 personnes. L'occasion de découvrir la normalité adoptive plus en détails ainsi que les enjeux de nos enfants face à l'école. Il est vrai que Johanne connait bien le sujet, puisqu'elle est aussi maman adoptive ! Ce fût donc 2h de conférence non stop + un temps de questions à la fin (et heureusement que Johanne a regardé sa montre, sinon, nous aurions pu continuer toute la nuit, tellement elle était enthousiasmée de partager ses connaissances).

Johanne en pleines explications lors de la formation

Et c'est reparti pour un tour avec 3 journées de formation intenses destinés aux professionnels de la santé, de l'éducation et des services de protection de l'enfance. Trois jours où les professionnels ont eu l'occasion de découvrir ou d'approfondir les neuro-sciences, les impacts développementaux et cliniques, la normalité adoptive, etc. Autant de sujets abordés lors de cette formation à laquelle ont participé 39 personnes. Un énorme succès pour les organisateurs. C'est ainsi que notre réseau de professionnels formés en attachement en Suisse romande s'est encore agrandi.
Si besoin, nous pourrons vous conseiller, afin que vous puissiez rencontrer un-e professionnel-le formé-e et connaissant les particularités des enfants adoptés ou non, ayant vécu des ruptures de lien, présentant un défi d'attachement ou des traumas précoces.


Une partie du comité d'Adoptons-Nous & Accueil familial avec Johanne Lemieux

Fonte: Newsletter 6/2019 





martedì 22 ottobre 2019

Avoir été adopté nuit-il au parcours d'un enfant?



Par O. Lapirot
A priori les enfants adoptés évoluent aussi bien que les autres, même si des difficultés spécifiques sont parfois constatées.
L'association Enfance et familles d'adoption (EFA) a publié les résultats d'une enquête menée auprès d'enfants adoptés âgés de 15 à 30 ans. Premier constat : ils s'intègrent bien, même si 65 % d'entre eux disent avoir été victimes de discriminations en raison de leur apparence étrangère (les Français adoptaient à 80 % à l'étranger dans les années 2000). Quatre sur cinq jugent "toujours bonnes" leurs relations avec leurs parents adoptifs et savent qu'ils peuvent compter sur eux.
Néanmoins, leur scolarité semble difficile. C'est ce qu'ont établi deux chercheurs de l'Université de Leiden (Pays-Bas) qui ont passé au crible 62 études comparant les performances scolaires des enfants adoptés avec, d'une part, celles de leurs frères et sœurs restés dans leur famille d'origine ou à l'orphelinat et, d'autre part, celles des enfants biologiques de la famille adoptante.
L'héritage des difficultés de l'enfance
Résultat : les adoptés réussissent mieux que leur fratrie non adoptée, mais moins bien que les enfants biologiques de leur nouvelle famille.
L'enquête EFA parvient au même constat : alors que 92 % des enfants biologiques des familles adoptantes sont orientés en filière générale, seuls 50 % des garçons et 65 % des filles adoptés le sont. Par conséquent, sur les 20-30 ans, 53 % des adoptés ont le bac, contre 90 % des enfants biologiques. L'enquête française révèle que les difficultés scolaires des adoptés sont en fait corrélées aux problèmes de santé et de maltraitance qu'ils ont pu connaître dans la petite enfance.
Ainsi, les adoptés qui n'ont pas été confrontés à ces problèmes sont 10 % de plus à être orientés vers une filière générale (59 % des garçons, 74 % des filles). Et le taux de bacheliers parmi eux monte à 66 %.
Le rôle de la famille d'accueil dans le développement intellectuel des adoptés apparaît, de fait, comme déterminant. Une étude menée par des chercheurs de l'Inserm a ainsi montré que des enfants à la limite de la débilité légère, retirés à leurs parents après avoir été victimes de maltraitance et adoptés entre 4 et 6 ans, connaissaient une augmentation de leur quotient intellectuel (de 14 points en moyenne) à l'adolescence.
Des troubles psychiatriques plus frequents
Selon une étude menée par les universités de Stockholm et d'Uppsala (Suède), les personnes adoptées sont également plus touchées par des troubles psychiatriques (toxicomanie, suicide...) que la population générale : 5 %, contre 2 %. Pour Marie-Odile Pérouse de Mont-clos, psychiatre à l'hôpital Sainte-Anne, à Paris, "il n'existe pas un trouble spécifique à l'adoption, mais des symptômes qui s'expliquent par ce qu'a vécu chaque individu, la maltraitance, la dénutrition, l'orphelinat... Ce sont les enfants ayant eu un parcours difficile qui montrent des troubles psychiatriques. S'ils ne sont pas pris en charge, ils s'adaptent en surface et explosent à l'adolescence."
Quant aux enfants ayant été adoptés par des familles homoparentales, ils ne présentent pas de spécificité en termes de bien-être, de développement intellectuel ou d'adaptation pyschosociale, d'après Benoît Schneider, de l'Université de Lorraine, et Olivier Vecho, de l'Université Paris Nanterre, qui ont passé au crible 14 études sur le sujet.
Questions en suspens
Des questions sur le devenir des enfants adoptés, notamment après l'âge de 30 ans, restent cependant en suspens. D'après une étude à paraître, réalisée par Anders Hjern, de l'Université de Stockholm, et consacrée à l'adaptation sociale des adoptés de 28 à 35 ans, ces derniers connaîtraient un taux de chômage plus élevé et deviendraient moins souvent parents.
Quelles que soient les difficultés éprouvées par ces enfants, le rôle des parents adoptifs dans leur développement intellectuel et affectif reste crucial.

mercoledì 16 ottobre 2019

Proposte interessanti oltre confine


SEMINARI TEMATICI in piccolo gruppo

Si svolgeranno come al solito nel mio studio di Genova nella giornata del sabato (sono previsti due seminari in autunno e due nella primavera 2020) e tratteranno quest'anno i seguenti temi:

Sabato 26 ottobre 2019 | FIGLI ADOTTIVI CRESCONO
Come accompagnare i figli durante l'attraversamento dell'adolescenza
Per genitori di ragazzi di età compresa tra gli 11 e i 18 anni
Replica del seminario del 23 marzo 2019, per chi non aveva potuto parteciparvi

Sabato 23 novembre 2019 | FIGLI A SCUOLA
Difficoltà che possono presentarsi e indicazioni per superarle, nei diversi livelli di scuola
Per genitori con figli in età di obbligo scolastico (dai 6 ai 16 anni)

Sabato 4 aprile 2020 | LA MENTE ADOTTIVA
Le correlazioni tra lo sviluppo cerebrale e i comportamenti. Le conseguenze dell'incuria fisica ed emotiva nella prima infanzia e il cambiamento possibile

Sabato 9 maggio 2020 | IL LUOGO DELLE ORIGINI
Come aiutare i figli a coniugare l'appartenenza al nuovo contesto familiare e sociale con le radici originarie, dal momento dell'adozione all'età adulta

Trovate in allegato le brochures dei primi due seminari e sul sito www.liviabotta.it ulteriori informazioni e il modulo per l'iscrizione.
E' possibile iscriversi fino a una settimana prima di ciascun seminario, chiedo tuttavia a chi fosse interessato di farlo al più presto, così da poter confermare per tempo i singoli eventi


ACCOMPAGNARE I FIGLI VERSO E NELLA ETA' ADULTA
percorso di condivisione in piccolo gruppo

Si tratta di un ciclo di 6 incontri che si svolgeranno al sabato mattina (da ottobre 2019 a maggio 2020, per un totale di 18 ore) pensato per i genitori adottivi con figli dai 18 anni... in su. Verrà attivato se ci saranno almeno 8 iscritti.

La proposta è partita da alcuni genitori adottivi con figli ormai adulti, che hanno manifestato il bisogno di una riflessione e un confronto sulle modalità attuali di prendersi cura dei figli e di relazionarsi con loro. Vediamo se ci sono altri genitori interessati e se il gruppo può partire.

Anche di questa iniziativa trovate la brochure in allegato e altre informaziomi e il modulo per l'iscrizione sul sito www.liviabotta.it.
Il primo incontro è previsto per sabato 19 ottobre. Chiedo a chi fosse interessato a partecipare di rispondere al più presto.

Tutte le iniziative proposte si svolgono il sabato con inizio alle ore 10.00 per facilitare la partecipazione di chi proviene da fuori Genova.

Nelle prossime settimane cercherò di pubblicare sul Blog Psicologia dell'Adozione qualche approfondimento sulle tematiche degli incontri. Date un'occhiata ogni tanto!
Sul sito www.adozionescuola.it trovate invece, se siete interessat*, le proposte di formazione per le scuole e le associazioni.

Un caro saluto

___________________________________
Dr.ssa LIVIA BOTTA
Psicologa e Psicoterapeuta
Piazza della Maddalena 5/4, 16124 Genova
cell. +39 349 1480147

domenica 13 ottobre 2019

Conferenza di Johanne Lemieux il 25 ottobre 2019 a Neuchâtel


Conférence : « L’enfant adopté et d’accueil et l’école :
12 conseils pour un vécu scolaire réussi »
avec Johanne Lemieux
Travailleuse sociale, psychothérapeute, spécialiste du trouble de l’attachement et maman de 3 enfants adoptés, Conférencière & auteure du livre « Les 12 clefs de la Normalité Adoptive ».Formatrice, elle est appréciée pour ses qualités de communicatrice dynamique, sa créativité et pour l’utilité de ses outils d’intervention et sa pratique professionnelle.

L’entrée scolaire de tous les enfants du monde est un grand pas dans la vie d’un petit garçon ou d’une petite fille… et de ses parents.
C’est l’adieu à l’univers de la petite enfance, un deuil nécessaire, mais parfois difficile. On exigera d’eux qu’ils « produisent » des résultats alors qu’auparavant on ne leur demandait que d’être heureux. Ils passent de la vie privée à une vie publique pour leur part. Les parents qui décidaient tout avant, auront à céder une partie de leurs responsabilités et de leurs pouvoirs à des enseignants, à des programmes du ministère et à des horaires déterminés par les trajets d’autobus scolaire ! Bref, il s’agit de tout un ajustement pour toutes les familles. Encore là, les parents adoptifs et les familles d’accueil auront les mêmes défis que tous les autres parents, mais aussi des défis supplémentaires, défis qui sont dus aux « options » du vécu pré-adoption/ pré-accueil de l’enfant. Lors de cette conférence, nous vous transmettrons 12 conseils pour mieux s’en sortir !.
Date: Vendredi 25 Octobre 2019 de 19h30 à env. 22h30
Lieu: Salle du Faubourg, (à côté de l’hôpital de la Providence), Faubourg de l’hôpital 65, 2000 Neuchâtel (Voir le plan)
Prix: CHF 30.- membres AA et Cimess ou (CHF 50.- par couple), CHF 35.- non membres
(Les membres sont les personnes/familles qui ont payé leur cotisation 2019)
Renseignements: Info.centreAA@gmail.com  Nicole Binggeli 076/ 451 99 15
Inscriptions: S’inscrire
Conditions générales de participation et moyens de paiement Télécharger

sabato 28 settembre 2019

Più tutele per le mamme adottive



Nei giorni scorsi è stata presentata in Gran Consiglio la richiesta, a nome dei deputati Giorgio Fonio, Fiorenzo Dadò e Maurizio Agustoni, di una modifica legislativa per estendere le tutele previste per le madri biologiche che lavorano (il contratto di lavoro non può essere disdetto durante la gravidanza e nelle 16 settimane dopo il parto) alle madri adottive.

"La Regione" del 26 settembre ha dato ampio risalto alla notizia, pubblicando anche l'opinione di Isabella Formentini, portavoce della nostra associazione.

Creare il legame richiede tempo

«Se quanto chiede questa iniziativa venisse concretizzato, sarebbe di sicuro un passo nella giusta direzione». Isabella Formentini, fra le coordinatrici di Spazioadozione, associazione ticinese di genitori adottivi, guarda con favore alla proposta dei tre granconsiglieri. «Per instaurare un legame di attaccamento con il figlio adottivo ci vuole più tempo rispetto a quello consacrato a un figlio biologico e questo lo dico anche in base alla mia esperienza di madre sia biologica che adottiva – spiega la coordinatrice di Spazioadozione Ticino interpellata dalla ‘Regione’ –. I figli adottivi presentano un trauma dell’attaccamento, dovuto alla mancanza di figure di riferimento sicure nella loro infanzia o a traumi vissuti. Stabilire con loro un legame richiede pertanto diverso tempo. Non tutte le mamme adottive possono però stare a casa. Alcune di loro, e non sono poche, si trovano infatti nella necessità di dover lavorare». Per cui, aggiunge la coordinatrice, «ciò che si chiede con l’iniziativa cantonale tutelerebbe sul lavoro anche le madri adottive, riconoscendo loro – e sarebbe un giusto riconoscimento – gli stessi diritti previsti per la mamma biologica». Si colmerebbe dunque quella che oggi «è una lacuna». Sul tema adozione «vi è comunque in generale ancora molto da fare. Un tema al quale come associazione cerchiamo di sensibilizzare le istituzioni, come la scuola, per agevolare l’inserimento nella società e nel mondo del lavoro i figli adottivi».

venerdì 19 luglio 2019

“Congedi d’adozione: una grande presa in giro”



Leggiamo con interesse, sul Corriere del Ticino di martedì 16 luglio, il parere espresso da una nonna adottiva sul progetto di un congedo di adozione di due settimane, da ripartire tra i due genitori, arrivato recentemente al Consiglio nazionale. Il progetto è ritenuto “un investimento sensato nel futuro delle famiglie interessate. Questo in quanto adottare un bambino  è una scelta di responsabilità personale e poi l’adozione non è connessa al parto e alla relativa tutela della salute della madre”.  

Giustamente la signora Claudia Berguglia, nonna adottiva, partendo dalla semplice constatazione che la maternità, biologica o adottiva, è sempre una scelta di responsabilità, si domanda se “I signori della Commissione (della sicurezza sociale e della sanità del Consiglio nazionale) hanno lontanamente idea di chi sia un bambino adottato”.

Purtroppo, ancora una volta, le famiglie adottive si ritrovano nella condizione di dover spiegare agli addetti ai lavori l’a,b,c dell’adozione: il trauma dell’abbandono, lo sradicamento dal paese d’origine, la creazione di un nuovo legame affettivo, l’inserimento in una società del tutto sconosciuta, il difficile confronto con i coetanei e, magari, l’inserimento, da subito, nel mondo della scuola… 

La proposta di una settimana a testa per genitore è decisamente avvilente perché esemplificativa della totale ignoranza (nel senso etimologico del termine) di chi, senz’altro in buona fede, cerca soluzioni a problemi che non conosce.
Come non condividere il severo giudizio della signora Claudia! ”Ora la Commissione vuol dare solo due settimane di congedo. Questo è solo una grande presa in giro. Tanto vale non dare niente e continuare a non considerare le adozioni una realtà della nostra società come si è fatto finora”.

giovedì 28 marzo 2019

Figli adottivi verso e nell'età adulta


"Mano a mano che ci si avvicina all’età adulta, la condizione adottiva passa sullo sfondo, diventando solo una delle diverse componenti dell’identità; componente che può tornare in primo piano in particolari circostanze o di fronte a eventi che la evocano, diventando occasione per un'ulteriore rielaborazione della propria storia e un conseguente consolidamento dell’identità.
Non sempre però le cose vanno in questo modo.
Non sono pochi i casi in cui la tristezza, la rabbia, la frustrazione, il senso di solitudine che i figli si portano dietro dal passato riemergono rendendo particolarmente difficoltoso il passaggio all’età adulta. Amicizie e relazioni affettive a rischio, interruzione degli studi, mancanza di progetti per il futuro, difficoltà ad inserirsi in un’attività lavorativa, periodi di disagio psichico non sono fenomeni rari negli anni della tarda adolescenza e della prima età adulta di tanti adottati.
Specularmente, anche “fare i genitori” in questa fase di vita dei figli non è facile.  Ci si trova costretti a confrontarsi con un individuo reale spesso molto diverso dall’immagine idealizzata di figlio/a che aveva preceduto la sua adozione e accompagnato come un’ombra la sua crescita, e che ora si scontra definitivamente con una nuova immagine di giovane adulto/a.
Quando poi l’ingresso dei figli nell’età adulta è costellato da rischi importanti che ne minano il benessere presente e futuro, tirarsi gradualmente indietro per trasformarsi in “spettatori partecipi” della loro crescita (è questo il "compito" dei genitori) diventa impossibile: il nucleo familiare può rimanere “congelato” in modalità relazionali distorte, caratterizzate da ripetitive dinamiche conflittuali e/o da uno stato di preoccupazione continua. Oppure i genitori possono sentirsi talmente sconfitti e impotenti da rinunciare a ridefinire il loro ruolo e abbandonare il figlio al suo destino.
Come evitare questi rischi? Come accompagnare i figli nella crescita senza diventare intrusivi, rispettando le loro autonomie ma mantenendo una funzione protettiva fino a quando e laddove sarà necessario? Come coniugare tutto questo con la necessità dei genitori di riappropriarsi di se stessi  come adulti capaci di fare nuovi progetti su di sé, progetti che prescindono dal doversi occupare di un figlio bisognoso?
Anche di questo parleremo nel Seminario per genitori di sabato 13 aprile a Genova.
Trovate sul mio Blog personale altri approfondimenti sull’argomento. 
Ci sono ancora posti disponibili. Trovate sul mio Sito le modalità per iscrivervi". 

Livia Botta


martedì 19 marzo 2019

Parliamo di adozione:dieci anni di esperienze





Sintesi degli interventi


Presentazione
Spazioadozione si costituisce in associazione nel marzo del 2011 per iniziativa di un gruppo di genitori adottivi  già da diversi anni impegnati nella realizzazione di una rete di sostegno di auto mutuo aiuto. 
L'associazione è nata per rispondere al bisogno di condivisione di sempre più genitori adottivi confrontati con situazioni complesse; per acquisire maggiore consapevolezza delle tematiche adottive;  per dare voce e spazio ai bisogni dei genitori e dei loro figli. Il mondo dell’adozione è cambiato rispetto a 20/30 anni fa: oggi le coppie sono formate (18 ore nel pre adozione e 12 ore nel post adozione); possono reperire in rete moltissime informazioni e testimonianze e hanno accesso a una vasta letteratura sull’argomento. Termini come “teoria dell’attaccamento”,“trauma dell'abbandono, “ferita primaria”, “resilienza” erano a noi sconosciuti. Ciò nonostante ancora oggi si parla di adozione secondo clichés e immagini devianti, ecco perché è importante avere un'associazione che parla di adozione  e ne  promuove la cultura.

Dove si trova oggi l’adozione: quadro giuridico e cambiamento di modello
Come tutto, anche il mondo dell’adozione è in mutamento; l’adozione di oggi non è quella di 30 anni fa. L’adozione si teneva segreta, vi era rottura con il passato, si parlava di seconda nascita, di dare un bambino a una famiglia. La sensibilità e l’attenzione verso il bimbo si sono modificate: pensiamo alla dichiarazione dei diritti dei bambini (XXX che ricorre quest’anno)  e all’entrata in vigore della convenzione dell’Aja (93) per fermare il mercato dei minori e agli articoli del CC svizzero entrato in vigore nel 2018 (passando dall’ordinanza Aoad 2011).
Viviamo una fase di transizione: il quadro storico, sociale, psicologico sono profondamente diversi come pure quello giuridico; si sono evoluti e con essi Il modello dell’adozione è profondamente mutato
Quadro giuridico:
OAdoz-CH (2011),
CC (2018)
Convenzione Aja (1993)
Art 1 della convenzione dell’Aja sancisce che l’adozione deve essere fatta nell’interesse superiore del bambino e nel rispetto dei suoi diritti fondamentali. Il bambino merita, ha il diritto a una famiglia e non viceversa. Il benessere del minore è messo al centro.
L’adozione non è più segreta, il bambino ha il diritto di sapere, di conoscere, di ricuperare il suo passato così da creare una continuità tra passato e presente. Ricerca delle origini: accesso alle informazioni.
La convenzione dell’Aja si basa sul  principio della sussidiarietà quindi l’adozione internzionale è l’ultima ratio.  Importanza dell’etica dell’adozione, di cui troppo poco si parla.
Principi dell’adozione.
Affinché il bambino sia legalmente adottabile il percorso da effettuare è lungo e complesso. Devono essere eseguite delle ricerche, con modalità proprie a ogni paese d’origine, per un eventuale ricongiungimento familiare o devono essere trovate soluzioni alternative nel paese.
Questa ricerca, secondo una procedura codificata, richiede risorse e tempi lunghi, però solo così potranno essere garantiti i diritti del bambino.
Per fondare una famiglia in modo trasparente, legale, il viaggio da percorrere è lungo.
L’adozione può essere naz / internaz. Completa = scioglie i vincoli di filiazione anteriori.
Modello adozione :
triade: bambino - famiglia d’origine - famiglia adottiva.
Avviciniamoci ai vari attori.
I futuri genitori, la maggioranza è confrontata con l’impossibilità o la difficoltà di procreare, devono avere il tempo d’iniziare ad elaborare il processo di lutto/perdita e creare lo spazio mentale per far nascere l’idea di adottare,  per poi intraprendere un lungo cammino (nuova procedura per ottenere il certificato d’idoneità). Saranno confrontati con un’indagine sociale, psicologica e una formazione obbligatoria. In Ticino la formazione nel periodo pre adottivo è di 18 ore e di  12 ore nel post adottivo. Durante la procedura la coppia deve anche scegliere il paese d’origine e il profilo del bambino. Spesso il desiderio dei genitori collide con il desiderio/bisogno del paese d’origine. I genitori durante la procedura sono confrontati spesso a dei cambiamenti, a rivedere i loro desideri, la loro immagine del bambino.

Il bambino giunge con una valigia carica: una storia, un’ identità, un passato, una lingua, usi costumi che influenzano e influenzeranno i suoi futuri comportamenti. Il bambino è stato separato da famiglia, amici, luoghi; ha subito traumi/separazione madre e a volte ha subito maltrattamenti, abusi, mancanza di cure …..e potrebbe soffrire di disturbi dell’attaccamento.
Possiamo immaginare la complessità e quali risorse e competenze sono richieste ai genitori adottivi per costruire nuovi legami e quanta energia è richiesta al bambino .
Lo spiega molto bene  John Bowlby con la teoria dell’attaccamento. La costruzione dell’attaccamento con la figura genitoriale è la condizione necessaria per poter costruire un’autonomia individuale. Non avviene repentinamente, bisogna dare tempo affinché si trasformi in legame sicuro. Questo processo orienterà le relazioni affettive dell’essere umano con l’ambiente dalla nascita alla morte.
Questa complessità e/o difficoltà nello stabilire relazioni potrebbe influenzare anche l’apprendimento. L’inserimento  a scuola è un momento sensibile: tutti sappiamo che l’apprendimento si basa sul tipo di relazione che s’instaura con l’insegnante e con i compagni.  Il bambino a scuola si confronta: deve costruire nuovi legami, imparare nuovi parametri culturali, espressivi, valoriali, apprendere e, allo stesso tempo, essere oggetto di curiosità, di domande difficili e dolorose. Il bambino può avere difficoltà di adattamento, sia relazionali sia scolastiche, e potrebbe rispondere con difficoltà di concentrazione, ipereccitabilità, cinestesia, difficoltà a rispettare le regole e con comportamenti inadeguati (causa: abbandono/rottura legami familiari, maltrattamenti, povertà sociale, trascuratezza, lunga istituzionalizzazione).  
Nuovo approccio di considerare i disturbi d’apprendimento.
Elena Simonetta offre una nuova e interessante lettura quando ci parla della disgnosia.
“La disgnosia è il disturbo delle capacità di conoscere o di apprendere a seguito di esiti traumatici non elaborati, collegata a ritardo psicomotorio, ritardo nelle funzioni psicolinguistiche e nella evoluzione della rappresentazione mentale, elemento che collega il linguaggio allo sviluppo psicomotorio; inoltre sono spesso carenti anche le modalità logiche e di simbolizzazione.
Difficoltà di attenzione e concentrazione, labilità mnestica, scarsa autonomia, incoerenza e frammentazione nei processi di pensiero e comorbilità con disturbi somatici e/o della sfera emotivo-relazionale, sono altri aspetti che caratterizzano le difficoltà ad apprendere dei soggetti disgnosici”.

Il nuovo modello di adozione, come c’insegna Brodzinsky, è un percorso di costruzione di relazioni e gestione di temi complessi che si propongono e ripropongono lungo tutto l’arco della vita. Perché l’adozione è un lifelongprocess.

Una mamma riflette ad alta voce
La ricerca della normalità
Noi sognavamo una vita come quella di tutti gli altri genitori. Volevamo essere dei genitori normali con dei figli normali. Nulla di più.  Ma è proprio così?
Spesso, i genitori adottivi ricercano una normalità che non potrà mai essere, perché nel momento stesso che hanno intrapreso la strada dell’adozione hanno fatto una scelta di diversità”. Laura Pensini, L’adozione va a scuola, Prisma Luce Edizioni, p. 92

Il trauma dell’abbandono e il passato
Per ogni adottato c’è una dichiarazione di stato di abbandono; un vissuto complesso. Poiché non è normale che una madre abbandoni il proprio figlio, può capitare che chi è abbandonato si senta responsabile dell’accaduto e allora “se sono stato rifiutato e abbandonato, vuol dire che in me c’è qualcosa di terribile”. Senso di colpa e di vergogna. 

Tutti gli adottati hanno subito una profonda ferita, che Nancy Newton Verrier, psicologa clinica californiana, definisce “ferita primaria”, “una ferita fisica, emotiva, psicologica e spirituale”. Chiaramente ogni bambino ha una sua storia unica e irripetibile e non c’è un unico modo per vivere la separazione. Ci sono bambini che hanno una capacità di resilienza superiore ad altri, cioè che hanno maggiori capacità per fronteggiare il trauma subito (chi si adatta e chi sembra non essere in grado di reagire). Esperienze pluritraumatiche nei bambini più grandi: sono bambini trascurati, maltrattati, umiliati, abusati e rifiutati.

Ogni bambino porta con sé il proprio passato, una grande valigia invisibile che racchiude tutto il suo mondo: nove mesi nella pancia della mamma + l’esperienza di giorni, mesi anni. Non si può mettere una pietra sul passato e nemmeno metterlo da parte: non riconoscerlo vuol dire cancellare una parte della storia dei nostri figli, negare una parte importante della loro identità, sottovalutare  le loro ferite, non riconoscere il loro dolore; in altre parole  non credere in loro. Così facendo si rischia di compromettere il processo di attaccamento, la creazione di un nuovo legame e la costruzione di una storia condivisa.
Per fare questo occorrerà anche fare i conti con i genitori di nascita, con la prima coppia genitoriale così diversa ma così disperata. La loro storia non è una storia separata da quella dei nostri figli. Noi dobbiamo offrire loro una chiave di lettura del loro abbandono.

La sfida
Gli adottati crescono: escono dall'ambiente protetto della famiglia. Cercano nuovi modelli di riferimento. Non è facile soprattutto per chi ha la pelle scura (piccolo: simpatico negretto; grande: c’è da fidarsi? cosa vuole?) Gli adolescenti si guardano con gli occhi degli altri: lo sguardo sociale li rimanda alle loro origini. E allora perché non diventare quello che già gli altri pensano di loro?
Fa meno male essere biasimati perché si assumono comportamenti da bulli, perché si usa un linguaggio sboccato, perché si elemosinano soldi per strada, perché si abusa di alcol…piuttosto di restare fermi al sentimento di esclusione e di vergogna.

Sono gli anni più difficili, che in taluni casi portano all'allontanamento da casa. Sbattendo la porta ci chiedono un abbraccio. Sono grandi, ma emotivamente bebé. Spesso sono incapaci di regolare le loro emozioni. Da bambini non hanno avuto vicino una madre in grado di calmare le loro ansie e paure. Il fatto di non essere riusciti con le urla e con i pianti disperati a far ritornare la mamma, li ha convinti di non avere nessun effetto sugli altri, di essere invisibili ai nostri occhi.

Il ruolo dei genitori
I miei figli non avevano bisogno di una mia presa di distanza, della mia paura di essere, a mia volta, giudicata sulla base dei loro comportamenti! Non sono i loro comportamenti ad essere anormali , è anormale la loro esperienza di figli feriti”. Nancy Newton Verrier, Coming Home to Self. The Adopted Child Grows Up, Baltimore 2003.
Noi non possiamo salvare nessuno, possiamo però far sentire sempre la nostra presenza. Non chiudere mai la porta alle loro spalle. Prima di giudicare e sanzionare dobbiamo fermarci a riflettere: ognuno ha sempre un valido motivo per esprimere i suoi sì e i suoi no. Questo certamente non vuol dire giustificare condotte riprovevoli, vuol dire tentare di entrare nella mente dei nostri figli, alla ricerca dei loro pensieri, delle loro emozioni; cercare di mettersi sulla stessa lunghezza d’onda, in risonanza con loro.

I ragazzi diventano adulti
I nostri figli stanno trovando, un po’ per volta, la loro strada. Stanno imparando a camminare in linea retta e non più a zig-zag. La sensazione di non appartenere a nessuno, la rabbia, la sfiducia stanno lasciando il posto alla serenità, al perdono e alla gioia.
Ma ha ancora senso, ora che sono adulti, parlare di adozione? Di solito si parla di bambini adottati o di adolescenti; di adulti mai. Ma l’adozione non è una cosa che ha una fine: è una condizione esistenziale, che accompagnerà i nostri figli per tutta la vita, che ne determinerà le scelte, da quelle lavorative a quelle relazionali (amicizia e amore), il loro modo di porsi nei confronti della società…

Spazioadozione: attività, progetti, collaborazioni.
Come associazione abbiamo proposto in questi anni diverse attività e progetti indirizzati a promuovere la cultura dell'adozione. Sempre più spesso (diverse volte al mese) riceviamo richieste di aiuto, anche  molto forti, che ci scuotono… Ci chiamano famiglie in crisi, anche dall'estero: ci raccontano le loro storie, ci chiedono consigli e suggerimenti sui libri da leggere (purtroppo molti non sono disponibili in italiano e non sono fruibili direttamente dai ragazzi). Alla fine ci rendiamo conto che rispondiamo ad un bisogno sociale. 

Brevemente vi presento le nostre attività:
1.       gruppo auto aiuto (1 volta al mese) autogestito o con la presenza di uno o più professionisti
2.       caffè degli adottati”, un momento di ritrovo tra figli adottivi adulti
3.       corsi di formazione per genitori
4.       corsi di formazione per docenti della scuola d'infanzia, elementare e media (gestiti da esperti)
5.       conferenze diverse con psicologi e figli adottivi adulti 
6.       proiezioni di film e relativi dibattiti
7.       spettacoli teatrali 
8.       presentazioni di libri sull'adozione (il prossimo ad aprile)
Progetti:
1.       ci piacerebbe poter realizzare un monitoraggio della situazione degli adottati in Ticino (non esiste neanche a livello svizzero)  per capire meglio cosa si deve migliorare e come, quali sono le reali necessità, perché spesso si pensa e si dice che va tutto bene, che non ci sono difficoltà o che in fondo sono le stesse dei figli biologici, ma poi ci si scontra con delle situazioni che dimostrano il contrario. 
2.       ci sta a cuore promuovere la cultura dell'adozione nelle scuole, all'interno del mondo del lavoro, nei luoghi di detenzione e di cura. 
3.       ci piacerebbe poter aiutare il reinserimento dei figli adulti adottati che hanno avuto un passato non facile da gestire (studi non terminati, carcere, ospedalizzazioni, foyer,ecc) ma che nel contempo avrebbero bisogno di sentirsi accolti, integrati... Non dobbiamo dimenticare che anche i giovani non accompagnati, che arrivano sempre più numerosi da paesi lontani, sono figli traumatizzati, che vanno accolti, integrati e soprattutto capiti, così come i nostri figli
4.       vorremmo poter finanziare la traduzione di libri che aiutano i giovani adulti a diventare padroni della propria vita.
Collaborazioni:
1.       siamo iscritti al Forum genitorialità e l'anno prossimo saremo presenti ad un incontro/conferenza per i trenta anni dei diritti dei bambini
2.       siamo iscritti alla Conferenza del Volontariato e abbiamo collaborato portando la nostra testimonianza per un progetto a livello nazionale.
Abbiamo frequentato, quando possibile, seminari diversi per formarci e tenerci aggiornati sui vari temi riguardanti l'adozione
Abbiamo sensibilizzato i mass media, rilasciando interviste e partecipando a programmi televisivi (Storie, Falò)

Per approfondire i temi trattati rimandiamo al nostro sito http://www.spazioadozione.org/
che nei prossimi mesi sarà rivisto nella sua forma grafica. Ricordiamo, infine, che tutto il lavoro svolto in questi anni è sempre stato a titolo di volontariato.

mercoledì 23 gennaio 2019

"Diventare Cappuccetto Rosso" Teatro Sociale, Bellinzona



DIVENTARE CAPPUCCETTO ROSSO
 (Spettacolo adatto ad un pubblico giovane, dai 9 anni)

Il pubblico potrà cambiare colonna sonora attraverso un dispositivo di cuffie wireless e personalizzare la propria esperienza dello spettacolo


Da un racconto di Roberta Nicolò
Coreografia: Alessia Della Casa
 Danza: Francesca Lastella, Alessia Della Casa
Musiche: Gioacchino Balistreri
Video: Roberto Mucchiut
Collaboratori: Barbara Lanza, Valentina Bianda
Produzione: Veicolo Danza



Prima - 2 Febbraio ore 20:45 Teatro Sociale, Bellinzona

Progetto selezionato per Young Audience Lab a cura di Reso-Rete danza svizzera

Prenotazione consigliata: http://www.teatrosociale.ch/spettacolo/diventare-cappuccetto-rosso



"Da questa storia si impara che i bambini, e specialmente le giovanette carine, cortesi e di buona famiglia, fanno molto male a dare ascolto agli sconosciuti; e non è cosa strana se poi il Lupo ottiene la sua cena."
(
Le Petit Chaperon RougeCharles Perrault1697)
Con il sostegno di: