mercoledì 22 maggio 2013

Vivre et grandir dans l'adoption (2012)



Cécile Delannoy e Catherinr Vallée sono due mamme adottive con competenze in campo letterario, filosofico e psicopedagogico.
Insieme riflettono sulle difficoltà dei figli adolescenti impegnati nella ricerca della loro identità al di fuori della famiglia. “L’enfant qui avait trouveé sa place dans sa famille découvre en grandissant qu’il ne lui est pas aussi facile de trouver sa place dans notre societé (…) ȇtre adopté n’est pas une ‘chance’ mais peut constituer, à des degés ou des moments variables, un handicap psychosocial” (pag.172). Sono soprattutto le ragazze e i ragazzi che arrivano da lontano (adozioni internazionali) ad incontrare le maggiori difficoltà. La società li riconosce come svizzeri, francesi, italiani, inglesi, ecc. ma gli sguardi che si posano su di loro dicono l’esatto contrario, confermandoli nella loro diversità e inferiorità. Dare voce alle difficoltà dei nostri figli vuol dire riflettere sulla loro condizione esistenziale.
“(…) lorsque des adultes adoptés évoquent entre eux les périodes difficiles de leur adoption (…) ils n’ évoquent pas leur agressivité ou leurs conduites d’ échec; ils évoquent un malaise, le sentiment de se cercher et de ne pas savoir qui ils sont vraiment, le sentiment de n’ ȇtre jamais totalement integers, totalement à leur place, les maladresses de leur entourage, leur besoin de fare un retour sur le passé pour retrouver la trace de leurs origins, au minimum de régler un problème qui les tire vers le passé. C’ est ce constat d’un décalage entre eux et nous (genitori) qui nous a menées sur cette piste de recherce” (pag.168).

Se la teoria dell’attaccamento aiuta ad identificarci con il bambino abbandonato, tradito, ferito, la teoria dell’identità e dell’appartenenza, proposta dalle due autrici, offre nuovi strumenti per capire e sostenere i figli più grandi nella ricerca del loro identità personale e sociale.
Un libro utile in particolare a chi ha scelto l’adozione internazionale e oggi vive di riflesso lo smarrimento e la rabbia dei figli, convinti di vivere una vita falsa, basata sull’illusione e la menzogna e in bilico tra integrazione ed emarginazione sociale.
“Sans doute faudrait-il les aider à garder confiance en eux, à positiver leurs errances, à croire qu’ils peuvent russir mais que cela leur demande de fait plus de temps qu’à d’autres, qu’ils ont devant eux une pluralité des chemins à essayer, des chemins qui n’ont pas été frayés par d’autres, où ils doivent s’inventer eux-mȇmes.
 Quand ils se seront enfin réconciliés avec eux-mȇmes, ils pourront se retourner vers les zones de turbulence, d’errance ou de souffrance pour se demander pourquoi ils ont dû en passer par là et pour commencer à comprendre que toutes les ‘bȇtises’ qu’ils ont pu faire, si elles ne sont pas sans conséquences, recélaient aussi une forme cachée de sen set d’intelligence. Les dèmotivations, la déscolarisation, les vols, la drogue, les fuges, la rue, les errances sentimentales ou sexuelles, les scarifications, les tentatives de suicide, etc. ne sont pas des ‘bȇtises’ gratuites, ce sont parfait des passages obliges, des manières de lutter contre sa souffrance, des ‘moindres maux’ malgré tout! Ils ne savaient pas encore faire autrement.
 Se demander pouquoi, à un certain moment, on n’à plus eu besoin de tout cela, comment on s’en est sorti, c’est justement commencer à prendre conscience de son histoire, commencer le récit de soi” (pag.159).

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