Cécile
Delannoy e Catherinr Vallée sono due mamme adottive con
competenze in campo letterario, filosofico e psicopedagogico.
Insieme
riflettono sulle difficoltà dei figli adolescenti impegnati nella ricerca della loro identità al di fuori della famiglia. “L’enfant qui avait trouveé sa place dans sa famille découvre en
grandissant qu’il ne lui est pas aussi facile de trouver sa place dans notre
societé (…) ȇtre adopté n’est pas une ‘chance’
mais peut constituer, à des degés ou des moments variables, un handicap
psychosocial” (pag.172).
Sono soprattutto le ragazze e i ragazzi che arrivano da lontano (adozioni
internazionali) ad incontrare le maggiori difficoltà. La società li riconosce
come svizzeri, francesi, italiani, inglesi, ecc. ma gli sguardi che si posano
su di loro dicono l’esatto contrario, confermandoli nella loro diversità e
inferiorità. Dare voce alle difficoltà dei nostri figli vuol dire riflettere
sulla loro condizione esistenziale.
“(…) lorsque des adultes adoptés
évoquent entre eux les périodes difficiles de leur adoption (…) ils n’ évoquent
pas leur agressivité ou leurs conduites d’ échec; ils évoquent un malaise, le
sentiment de se cercher et de ne pas savoir qui ils sont vraiment, le sentiment
de n’ ȇtre jamais totalement integers,
totalement à leur place, les maladresses de leur entourage, leur besoin de fare
un retour sur le passé pour retrouver la trace de leurs origins, au minimum de
régler un problème qui les tire vers le passé. C’ est ce constat d’un décalage
entre eux et nous (genitori) qui nous a menées sur cette piste de
recherce” (pag.168).
Se la
teoria dell’attaccamento aiuta ad identificarci con il bambino abbandonato,
tradito, ferito, la teoria dell’identità e
dell’appartenenza, proposta dalle due autrici, offre nuovi strumenti
per capire e sostenere i figli più grandi nella ricerca del loro identità
personale e sociale.
Un libro
utile in particolare a chi ha scelto l’adozione internazionale e oggi vive di
riflesso lo smarrimento e la rabbia dei figli, convinti di vivere una vita
falsa, basata sull’illusione e la menzogna e in bilico tra integrazione ed
emarginazione sociale.
“Sans doute faudrait-il les aider
à garder confiance en eux, à positiver leurs errances, à croire qu’ils peuvent
russir mais que cela leur demande de fait plus de temps qu’à d’autres, qu’ils
ont devant eux une pluralité des chemins à essayer, des chemins qui n’ont pas
été frayés par d’autres, où ils doivent s’inventer eux-mȇmes.
Quand
ils se seront enfin réconciliés avec eux-mȇmes, ils pourront se retourner
vers les zones de turbulence, d’errance ou de souffrance pour se demander
pourquoi ils ont dû en passer par là et pour commencer à comprendre que toutes
les ‘bȇtises’ qu’ils ont pu faire, si
elles ne sont pas sans conséquences, recélaient aussi une forme cachée de sen
set d’intelligence. Les dèmotivations, la déscolarisation, les vols, la drogue,
les fuges, la rue, les errances sentimentales ou sexuelles, les scarifications,
les tentatives de suicide, etc. ne sont pas des ‘bȇtises’
gratuites, ce sont parfait des passages obliges, des manières de lutter contre
sa souffrance, des ‘moindres maux’ malgré tout! Ils ne savaient pas encore
faire autrement.
Se demander pouquoi, à un certain moment, on
n’à plus eu besoin de tout cela, comment on s’en est sorti, c’est justement commencer
à prendre conscience de son histoire, commencer le récit de soi” (pag.159).
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