lunedì 17 marzo 2014

L' evoluzione dell' adozione nell' ultimo decennio in Svizzera



Nel 2013 la Convenzione dell’Aja ha compiuto 20 anni e da 10 anni è entrata in vigore in Svizzera: quali i benefici e quali gli svantaggi?
Tra i benefici si annoverano una maggiore sicurezza delle procedure, la lotta contro gli abusi e l’istituzione di misure di sostegno (nella fase pre e post adottiva) rivolte alle famiglie che intraprendono il percorso adottivo. Particolare importanza viene data all' obbligatorietà di una specifica preparazione e formazione delle coppie. Il raggiungimento di questi obiettivi ha però portato degli svantaggi, quali la maggior complessità dell’intero iter adottivo e la sua burocratizzazione, provocando tempi più lunghi sia per l’ottenimento dell’ idoneità, sia del periodo d’attesa,
A questo quadro giuridico si aggiungono altri elementi che negli ultimi cinque anni hanno portato grandi trasformazioni nell’adozione. In particolare si è assistito a una diminuzione del numero di bambini adottabili e a un loro diverso profilo (656 i bambini accolti in Svizzera nel 2003 contro i 221 accolti nel 2012).
Le ragioni di questo calo sono molteplici: alcuni paesi donanti, superate le difficoltà economiche o le fasi di instabilità sociale, hanno compiuto grandi sforzi sviluppando il welfare anche in modo capillare e di conseguenza hanno sempre meno bisogno dell’adozione internazionale. Altri paesi, invece, segnalano sempre più spesso  bambini definiti come “special needs”: ovvero più grandicelli, con problemi di salute, pluritraumatizzati o fratrie che necessitano l’inserimento in famiglie ancora più preparate, attente a leggere i bisogni del bambino e capaci di dare risposte adeguate. Da qui la rinuncia di molte coppie al progetto adottivo con il conseguente abbassamento del numero di idoneità rilasciate annualmente: 1000 le richieste d’adozione in Svizzera nel 2010, solo 662 nel 2013.
Alcune coppie cercano soluzioni alternative all'adozione, come le maternità surrogate e le  gravidanze a pagamento, procedure illegali ma lecite in alcuni paesi come l’Ucraina, la Georgia  e in alcuni stati degli USA. La Svizzera, anch’essa confrontata con questi fenomeni  emergenti, è stata colta impreparata ed è alla ricerca  affannosa di risposte giuridiche, etiche e umane. Molte le domande e le riflessioni  che emergono  e che rimangono senza risposte.
Vi proponiamo alcune riflessioni apparse recentemente sulla stampa della Svizzera romanda.


LE TEMPS
opinions Vendredi 14 février 2014
Mères porteuses: mais où est l’intérêt de l’enfant?
Par Suzette Sandoz
Réflexions mordantes de l’ex-conseillère nationale libérale Suzette Sandoz, à propos des Suisses qui recourent aux mères porteuses ou au dons d’ovules à l’étranger
Les journaux sont pleins d’articles sur les mères porteuses et les dons d’ovules. Le Temps du 3 février ne fait pas exception, qui consacre trois articles et un éditorial sur le sujet, après avoir déjà publié, le 27 janvier, un premier article de M. Jacques Neyrinck signalant que la Commission de la science, de l’éducation et de la culture du Conseil national propose d’admettre le don d’ovules.
L’éditorial du Temps conclut de manière tout à fait claire: «Dans tout ce débat, un point, essentiel, ne doit pas être oublié: l’intérêt de l’enfant doit rester au centre des préoccupations et dicter toutes les décisions.» Alors se pose tout platement la question suivante: quel est l’intérêt d’un enfant qui n’est pas encore conçu et qui, de toute manière ne pourrait pas l’être par le couple intéressé? Pour qu’un enfant ait un intérêt, au moins faut-il qu’il soit déjà conçu.
Or précisément, tous les cas de dons d’ovules, de mères porteuses, voire de dons de sperme – mais nous laisserons ce point de côté, que la loi suisse tolère à certaines conditions, et que la nature a satisfait de tout temps, pas toujours d’ailleurs dans l’intérêt de l’enfant! – sont réalisés quand un couple ne peut pas concevoir, par lui-même, un enfant.
Dons d’ovules et mères porteuses ne servent en aucune manière l’intérêt de l’enfant. Ils ne servent qu’à la satisfaction du désir d’enfant d’un ou de deux adultes. Il ne s’agit nullement ici de nier la souffrance liée à la stérilité et aux échecs successifs éventuels de grossesse. Il s’agit simplement de dire que ni le don d’ovules, ni les mères porteuses n’ont pour raison d’être l’intérêt de l’enfant. En revanche, ces deux moyens de procréation médicalement assistée obéissent – inconsciemment peut-être – au vieux démon du droit à l’enfant. L’inconscient de certaines personnes resterait-il marqué par l’idée religieuse que l’absence d’enfant est une sorte de malédiction divine qu’il faut conjurer? Cela ne pourrait que plaire à certains milieux scientifiques qui ne répugnent pas à se prendre pour Dieu.
Mais au-delà d’un fétichisme démodé, la question fondamentale est celle de la responsabilité d’une société. Peut-elle accepter de réduire l’enfant à un objet de droit, comme n’importe quelle chose ou quel animal? Elle doit avoir l’honnêteté de reconnaître que ce n’est jamais l’intérêt de l’enfant qui est en jeu, en cas de don d’ovules, de mère porteuse – voire de don de sperme! – mais exclusivement celui d’un couple, voire de l’un des deux membres du couple, voire d’une personne seule. Ce genre de procréation médicalement assistée, satisfaction d’une sorte de droit à l’enfant, donc chosifiant l’enfant est – à en croire aussi bien Le Temps du 3 février que celui du 30 décembre 2013 – utilisé non seulement par des couples hétérosexuels, mais souvent par des couples de même sexe, voire par un homme ou une femme seule qui assouvissent ainsi leur «besoin d’enfant», j’aurais envie d’écrire, parfois, «leur fantasme d’enfant».
Rien ne sert de se voiler la face en invoquant la nécessité d’empêcher le «tourisme» – puisque la Suisse n’autorise pas ces manipulations –, de permettre aux «pauvres» et pas seulement aux «riches» – dons d’ovules
1 sur 2 13.02.14 21:56
LeTemps.ch | Mères porteuses: mais où est l’intérêt de l’enfant? http://letemps.ch/Facet/print/Uuid/a35c5546-94d1-11e3-b013...
et mères porteuses coûtent souvent très cher – d’avoir accès à ce genre de traitement médical. Une société doit savoir poser une limite aux excès et aux dérives.
Que l’on cherche une solution pour que les enfants hélas déjà «formatés» artificiellement, et éventuellement rachetés à un ventre porteur, souffrent le moins possible de la tricherie du couple qui se veut parental, ou de la personne qui s’est offert l’objet de ses désirs, soit, mais il est en tous les cas exclu d’étendre la loi suisse à ce genre de pratique. Une société doit savoir dire non, même si d’autres pays ne le font pas. C’est une manière d’affirmer une valeur fondamentale: le respect de l’identité de la personne.

LE TEMPS


PROCRÉATION Lundi 03 février 2014
Mères porteuses, l’«irritant» casse-tête pour les autorités
Valérie de Graffenried

Mères porteuses indiennes dans la ville d’Anand. (Reuters)

La gestation pour autrui est interdite en Suisse mais de nombreux couples y ont recours à l’étranger. Malaise des autorités qui décèlent les cas au retour, mais qui retirent très rarement l’enfant à ses parents d’intention. Dans un récent rapport, le Conseil fédéral qualifie la situation actuelle d’«insatisfaisante»
·      Un cas problématique en Géorgie (03.02.2014)
Marina, 57 ans, a un mari beaucoup plus jeune qu’elle, qui veut avoir un enfant sans passer par l’adoption. En Suisse, la gestation pour autrui est interdite. Mais le recours à une mère porteuse est parfaitement légal dans certains Etats des Etats-Unis, en Inde, en Géorgie ou encore en Ukraine. Sur Internet, les agences de «ventres à louer» foisonnent. Quelques clics de souris, deux-trois téléphones, et Marina décide de partir en Ukraine avec son mari. Quelques mois plus tard, elle aura «son» bébé, né en principe grâce aux ovules et à l’utérus de deux femmes différentes. Mais avec le sperme de son mari.
Ce cas n’est pas isolé. Le phénomène a pris de l’ampleur ces dernières années, alors que le nombre de parents souhaitant adopter suit la tendance inverse. C’est au retour en Suisse, lors de l’inscription au registre de l’état civil, que les difficultés surgissent. Confrontées à ces couples qui ont sciemment contourné la loi, les autorités compétentes sont souvent démunies, mal à l’aise lorsqu’il s’agit de clarifier la question des droits parentaux. Car ces situations soulèvent d’importantes questions sociales, juridiques et éthiques. Elles révèlent parfois des histoires sordides de trafics d’enfants et d’exploitation de femmes qui louent leur ventre par détresse financière.

Le Conseil fédéral a pour la première fois publié un rapport sur le phénomène de la maternité de substitution fin novembre, en réponse à un postulat de Jacqueline Fehr (PS/ZH). Il dit n’avoir connaissance que «d’environ dix cas», mais suppose l’existence d’un nombre élevé de situations non déclarées. Le rapport précise que «les intérêts des enfants peuvent être protégés sur la base de la législation actuelle». Malgré certaines situations ubuesques, l’enfant n’est au final quasiment jamais retiré à ses «parents d’intention». Pour son propre bien. Le Conseil fédéral juge la situation actuelle «insatisfaisante». Pire, il la qualifie d’«irritante», un mot plutôt inhabituel pour un rapport qui émane de l’administration fédérale (...)

Come siamo cambiati insieme. Solo se sai puoi fare meglio: David Brodzinsky, Adozione e percorsi di sviluppo. Temi clinici e strategie di intervento.


Come siamo cambiati insieme


Da alcuni mesi il nostro blog è fermo. Crisi? Stanchezza? Voglia di mollare? No, solo il bisogno di riflettere, di fermarci un attimo e decidere come andare avanti.
Noi siamo un’ associazione atipica: non ci occupiamo della formazione delle coppie che decidono di adottare e non abbiamo alcun legame con gli uffici cantonali preposti a tale compito.

I genitori ci contattano quando si trovano in difficoltà e non sanno più dove sbattere la testa: i figli sono diventati ingestibili e tutta la famiglia ne soffre. Ma noi non siamo né psicologi, né psicoterapeuti. Possiamo solo offrire la nostra esperienza.

Sette anni fa, quando abbiamo incominciato ad incontrarci e a raccontarci le nostre storie, anche noi eravamo disperati e alla ricerca di risposte. Dove avevamo sbagliato, perché i nostri figli erano così diversi dai loro coetanei, come potevamo aiutarli? Oggi, ripensando alla quantità di cose che ignoravamo e alla nostra ingenuità, ne sorridiamo insieme. 

In questi lunghi anni molte cose sono cambiate. Innanzitutto i nostri figli sono cresciuti: c’è chi se n’è andato di casa e chi è ritornato; chi ha messo al mondo dei figli e chi ha rifiutato la maternità; chi ha corso il rischio di distruggere la propria vita e chi ha accettato di rimettersi in gioco.

Anche noi siamo cambiati: un po’ per volta abbiamo imparato a tenere a bada le nostre emozioni; ad affrontare i problemi senza esserne travolti; ad ascoltare; ad accettarci e ad accettare e valorizzare le diverse abilità dei nostri figli; a fidarci e a correre il rischio di affidarci a loro. Forse abbiamo finalmente capito cosa vuol dire “imparare a vivere a proprio agio nel disagio”.[1]

Questa crescita è avvenuta per gradi, grazie al lavoro comune, al sostegno reciproco, alle continue letture e agli incontri con professionisti preparati e curiosi di confrontarsi con le nostre difficoltà e i nostri bisogni.

Quello che vogliamo continuare a fare è riflettere insieme, aiutarci a vedere i problemi da una diversa prospettiva: non vogliamo più “camminare contro vento”[2].

“Sono anni che provo (con ben scarsi risultati) a prevenire o educare o ‘salvare’. Anni che reagisco con insofferenza o con indifferenza (si fa per dire...) alle sue provocazioni. Anni che gli accollo il peso dei suoi comportamenti, che lo faccio sentire un “mostro” (come dice Taransaud) dicendogli che lui è buono e può cambiare. Che cerco di portare razionalità nel suo caos. Io a lui, ma senza di lui, senza la sua partecipazione reale.
Cammino contro vento e il vento è lui; e più cammino contro, più lui soffia.
Ora ho capito (forse e spero): ora mi siedo accanto, ad ascoltare. Con partecipazione, con empatia. Capisco cose che non ho mai voluto ascoltare fino in fondo, ritenendole senza senso, capricci, manie. Riesco a non calpestare il suo territorio, ma a entrarci con rispetto perché è il suo, anche se è lontano dal mio. Soprattutto ora riesco a sentire profondamente che in ogni suo atto lui cerca rassicurazione; quando la sente, quando si sente accolto, la sua rabbia, la sua aggressività si sciolgono e abbiamo di nuovo un contatto che ci fa andare avanti. E stiamo meglio tutti”.

Purtroppo questo percorso non è sempre stato capito e sostenuto dalle nostre istituzioni e spesso abbiamo avuto l’ impressione di parlare una lingua diversa, perché diverso era il nostro modo di parlare dell’ adozione. Ci è pesata la solitudine, la mancanza di una figura di riferimento con cui dialogare nel corso degli anni: quando i figli diventano grandi e spaventati dallo loro stessa rabbia.

Non si dovrebbe mai dimenticare che i bambini adottati sono bambini maltrattati e abusati[3] e con l’età possono sviluppare patologie anche gravi.

Per un genitore alle prime armi non è facile accettare tutto questo. Ecco perché è indispensabile una preparazione all’ adozione fatta da specialisti, in grado di spiegare ai neo genitori i potenziali effetti a breve, medio e lungo termine dei traumi subiti dai loro figli.

Chi ha figli grandi sa cosa vuol dire fare i conti con il problema delle dipendenze, dei disturbi psicologici, anche gravi, che minano i rapporti all’ interno e all’ esterno della famiglia o delle disabilità cognitive. Eppure non esistono dati, non esiste una mappatura del disagio.[4]

Si evita di affrontare il problema, sostenendo che i ragazzi in grave difficoltà si contano sulla punta delle dita, dimenticando la gravità della loro sofferenza e confermandoli nella convinzione di essere invisibili e di non avere alcun valore!  Si continua a non investire nella prevenzione e ad intervenire quando la situazione è fuori controllo e le famiglie sono allo stremo.

Ecco allora che i costi sociali aumentano in forma esponenziale e cresce anche l’incomprensione e l’insofferenza di una buona parte dell’opinione pubblica che non si capacita di come dei ragazzi così ‘fortunati’ possano contestare la famiglia e la società che li ha accolti.

Invece di curare il disagio delle famiglie e il loro immenso dolore, si interviene quando è troppo tardi e si finisce solo per tamponare delle emergenze, spesso ricorrendo a mezzi coercitivi: l’intervento della polizia, il ricovero coatto, l’ ospedalizzazione, il ricorso alla giustizia minorile, il carcere: nuove forme di maltrattamento inflitte a ragazzi già così profondamente feriti!

Giustamente gli operatori che seguono la coppia nel periodo immediatamente successivo all’ adozione pongono l’accento sulla necessità di creare e consolidare il nuovo legame famigliare, favorire la socializzazione e il buon inserimento a scuola. Ma questo sostegno viene presto interrotto e i genitori si trovano completamente soli, al termine della prima tappa del loro percorso, quella solitamente meno conflittuale. Non possono fare altro che navigare a vista e quello che sembra funzionare un giorno, il giorno dopo, non si sa perché, non funziona più.

Il percorso di crescita dei nostri figli  è molto lungo e pieno di pericoli: la convinzione di essere onnipotenti li espone a dei grossi azzardi. Sono grandi ma non hanno il senso del limite  e sembrano ignorare il rapporto causa – effetto. La ricerca dell’ identità (di una tra le tante in cui si smarriscono) non segue percorsi lineari: possono restare per anni in balia del caos e rischiare di perdersi.

Diventa allora importante per i genitori sapere che gli effetti a lungo termine dei traumi possono restare silenti per anni. La loro riattivazione avviene all’ improvviso, apparentemente senza ragione, minando il loro precario equilibrio e la capacità di tenuta nelle relazioni interpersonali, negli studi e nel lavoro. Ragazzi, cosiddetti “primi della classe”, improvvisamente prendono a calci le porte, minacciano di andarsene o si chiudono in un mutismo rabbioso. Le forme di comportamento disorganizzato della prima infanzia ritornano a guidare il loro presente

I nostri figli spaventati hanno bisogno di sicurezza; soffrono e ci fanno soffrire. Dietro alla loro arroganza c’è ancora il bambino ferito che chiede un abbraccio.

“Benché ora vivano in una situazione totalmente diversa rispetto al passato, le loro reazioni sono rimaste le stesse. Il nostro affetto spesso li spaventa, perché del tutto sconosciuto e le nostre offerte di aiuto vengono sdegnosamente rifiutate, perché lette come un nostro ripetuto tentativo di guidare la loro vita (…) Sono comportamenti che facciamo fatica a capire e che facilmente giudichiamo illogici, distorti, caotici ma che riflettono un modo diverso di leggere la realtà e di pensare[5]




1. David Taransaud, Fantasie di onnipotenza e sé feriti. Come entrare in sintonia, empatizzare e lavorare con la rabbia degli adolescenti, Milano 16 marzo 2013

2. Cfr. sito www.spazioadozione.org voce Testimonianze: Lavorare su noi stessi con l'aiuto di qualcuno di cui ci fidiamo
3.  Congresso Curare l'adozione, requisiti di qualità per gli interventi a favore dei minori adottati, organizzato a Milano il 27 settembre 2013 dal CISMAI (Coordinamento Italiano dei Servizi contro il Maltrattamento e l'Abuso dell'Infanzia). 
4.  In Ticino non esistono statistiche sull'argomento. Ci risulta che negli ultimi anni è stato inviato un questionario ad alcune famiglie adottive per raccogliere informazioni sulla loro esperienza. Purtroppo molti genitori con figli grandi non sono stati coinvolti e i dati raccolti, benché parziali, non sono stati resi pubblici.
5.  Cfr. sito www.spazioadozione.org voce Testimonianze: L'adozione oltre confine. L'emergenza porta alla nascita di un' associazione



Solo se sai puoi fare meglio


Il Centro di Terapia dell’Adolescenza (CTA) di Milano ha organizzato lo scorso febbraio il seminario “Adozione e percorsi di sviluppo. Temi clinici e strategie di intervento” condotto da David Brodzinsky. Il relatore, esponendo le proprie convinzioni, offre una panoramica completa delle ultime ricerche in campo internazionale.

Ringraziamo il CTA per il lavoro di continuo aggiornamento offerto agli operatori e ai genitori. Le slides proiettate durante l’ incontro costituiscono il filo conduttore della nostra sintesi.


David Brodzinsky, Adozione e percorsi di sviluppo. Temi clinici e strategie di intervento.

Milano, 1 febbraio 2014


L’ADATTAMENTO ALL’ ADOZIONE, LE PROBLEMATICHE PIÙ COMUNI E LE RAGIONI SOTTESE ALL’ EMERGERE DELLE DIFFICOLTÀ

Eterogeneità della famiglia adottiva

Differenze da considerare:

·         Adozione nazionale o internazionale
·         Età del bambino ed esperienze precedenti
·         Questioni cliniche
·         Presenza o assenza di figli biologici
·         Contatti o informazioni con la famiglia biologica

Come possiamo vedere non c’è una famiglia adottiva tipica. Vi sono molte variabili e secondo queste vi possono essere più o meno problemi.
 Rischio psicologico nell’ adozione
Vi sono due indirizzi riguardo alla visione dell’adozione:
·         Beneficio nell’ adozione
·         Rischio nell’ adozione
Se il genitore biologico non vuole il figlio, allora l’adozione è un bene. Sempre meglio della situazione in cui vive. Ma noi dobbiamo offrire la speranza che faremo la differenza nella vita di questi bambini. Bisogna, però essere consapevoli che forse non tutto sarà recuperato.
La ricerca dice che i figli adottivi hanno più probabilità di accedere ai contesti clinici rispetto ai non adottati (le statistiche americane dicono da 2 a 5 volte maggiore). Forse perché i genitori adottivi sono più ricchi, ma probabilmente anche perché per adottare, si passa attraverso degli specialisti e nel momento del bisogno si fa riferimento a questi più velocemente.
Vi ricorrono più facilmente le famiglie affidatarie che poi diventano adottive. Invece tra adozione nazionale e internazionale non c’è differenza.

Scoperta chiave nella ricerca

Prima della scolarizzazione non ci sono molti problemi con il bambino adottato. Ma verso i sei anni cominciano le difficoltà. E` in questo momento che il bambino capisce cosa vuol dire essere adottato.  Quando capiscono come nascono i bambini, si pongono molte domande. Hanno un dilemma: la famiglia che mi ha “fatto” non è con me. Allora chi è la mia famiglia?[6].
Gli si racconta che i suoi genitori erano poveri o soli e inizialmente il bambino accetta queste spiegazioni. Ma poi crescendo le mette in discussione: perché non hanno cercato un lavoro? Perché la mia mamma non si è sposata?...
Non comprendono la complessità psicologica della povertà o delle altre problematiche. Non riescono a capire che non è tutto così semplice.
Gli si è poi spiegato che però ha guadagnato una nuova famiglia, che ora sta bene,…Ma per lui rimangono comunque molti perché sul fatto che la sua mamma non l’ha tenuto.
E` per questo che non si può mai dire di avere un’adozione chiusa: nella mente del bambino c’è sempre la figura del genitore biologico. Se non ha informazioni concrete, riempirà comunque questo buco con le sue fantasie.
Nell’ adolescenza i problemi si accentuano. Comincerà a riflettere a cosa la sua mamma biologica penserà, se lo vorrà cercare,…
Nell’ età adulta la differenza tra adottati e non diminuisce, anche se gli adottati hanno comunque più problemi di adattamento.

Il ciclo di vita della famiglia adottiva: l’ impatto dell’adozione sulla relazione genitore-figli nelle differenti fasi dello sviluppo

Fattori associati all’ adattamento all’ adozione

- Fattori biologici-genetici
- Fattori prenatali, rischio intrauterino
- Fattori concernenti il collocamento precedente, qualità della cura del genitore biologico e altro
- Fattori familiari. Cura della famiglia adottiva

I bambini adottati provengono spesso da famiglie con problemi psicologici che geneticamente passano al bambino. Anche la gravidanza ha il suo ruolo: abuso di alcol, droghe, depressione,…
La maggior parte dei bambini dati in adozione hanno subito questo tipo di sviluppo prenatale.

Prima dell’adozione cosa ha passato? Orfanotrofio, abuso, trascuratezza,.. Tutto questo crea dei fattori di rischio. Mina l’ attaccamento, lo sviluppo del cervello,…

Il genitore adottivo può cambiare il fattore genetico e prenatale secondo come interviene sul bambino. Per questa ragione è importante far capire alla famiglia come aiutare il bambino in modo di minimizzare i danni dovuti a questi due fattori.

I fattori ecologici della famiglia adottiva

La struttura della famiglia adottiva ha un’influenza sul bambino. E per questo motivo la sua storia è molto importante (sterilità—servizi sociali per adottare—dover dimostrare di essere dei bravi genitori—arrivo del bambino—fare riferimento a diversi specialisti--..). 

Lavorare con famiglie che hanno adottato bambini che mettono in difficoltà

La preparazione pre-adottiva favorisce:

·         Conoscenza generale sull’ adozione e sul bambino
·         Empatia su ciò che il bambino ha vissuto
·        Attese più realistiche. Le attese devono essere reali per riuscire ad affrontare le difficoltà ed evitare delusioni e frustrazioni.
·         Miglioramento della capacità genitoriale
·         Più informazioni per l’ accesso e il sostegno ai servizi

Quali sono gli ostacoli principali a una preparazione efficace dei genitori adottivi?
Ostacoli:
·         Nel sistema
·         Nei professionisti
·         Dei clienti

I tempi di preparazione dei genitori adottivi in genere cominciano prima e finiscono subito dopo l’arrivo del bambino. Invece dovrebbe essere un processo continuato: la preparazione pre-adottiva deve seguire naturalmente a un sostegno post-adozione. Certe domande subentreranno solo dopo l’arrivo del bambino.
Purtroppo mancano gli specialisti e le strutture affinché ciò avvenga.

A volte sono i genitori adottivi che fanno fatica ad ascoltare. Questo a causa di diversi fattori:
·         Lutto dell’infertilità non ancora risolto, perdita di un figlio,.. Ma bisogna essere consapevoli che i genitori non potranno parlare di adozione con il figlio se loro fanno ancora fatica nella loro elaborazione.
·         La convinzione che “basta solo l’ amore”.
·     Sono molto determinati e hanno già affrontato molte sfide per arrivare ad adottare e a causa di ciò non voglio essere “distratti” da fattori esterni.

Eventuali soluzioni:
·         Creare dei contatti con genitori adottivi più “anziani”.  Spesso è più semplice ascoltare altri genitori adottivi che degli specialisti.
·         Inviarli a gruppi di supporto.
·        Informarsi il più possibile sulla storia del bambino e poi tradurla ai genitori in modo che sia utile a fornirgli degli strumenti d’intervento riguardo ai vari comportamenti del bambino. Aiutarli a vedere la connessione tra i comportamenti del figlio e le sue esperienze passate. Fargli comprendere cos’è la normalità per un bambino con questo passato. A volte è molto distante dalla nostra idea di normalità.
Il genitore in questo modo ha una maggiore empatia nei riguardi del bambino e lo può aiutare meglio. Quest’ultimo impara così piano piano ad avere fiducia.

Spesso per i genitori il fatto di rivolgersi a uno specialista è sinonimo del loro fallimento. Significa che loro non sono stati capaci.
Lezioni dai genitori:
·         “Abbiamo imparato a “decodificare” meglio nostro figlio, alla luce del suo passato”
·        “Abbiamo imparato che è normale non riuscire sempre a mandare via il dolore dei nostri figli-ma possiamo aiutarli ad affrontarlo”
·         “Abbiamo imparato a chiedere aiuto e a lavorare per trovare il modo migliore per aiutare i nostri figli e rispondere alle loro domande.”
·         “Abbiamo imparato a essere i migliori genitori per QUESTO bambino”.
·  “Abbiamo imparato che essere genitore può essere difficile, ma anche piuttosto soddisfacente”.
·        “Abbiamo imparato che i bambini possono riprendersi dai loro traumi, ma questo richiede tempo-non si può avere fretta-e noi non possiamo risolvere tutti i loro problemi.”

ADOZIONE E PERDITA

Esperienze sfavorevoli infantili ed esperienze traumatiche dei bambini adottati
·         Esposizione prenatale alle droghe, all’ alcool e ad altre sostanze tossiche
·         Malnutrizione prenatale
·         Stress prenatale
·         Deprivazione connessa alla povertà
·         Trascuratezza
·         Abuso psicologico
·         Abuso fisico
·         Abuso sessuale
·         Esposizione alla psicopatologia dei genitori biologici
·         Violenza domestica assistita
·         Violenza assistita extra familiare
·         Vita in istituto
·         Trauma della separazione
·         Trauma connesso ai successivi collocamenti
·         Trauma sistematico (ad es. collocamenti pre-adottivi multipli)
·         I traumi portano a un impatto fisiologico:
·         L’esposizione a stress elevati scatena nel cervello umano due reazioni principali
·      Uno stato d’ iperattivazione, caratterizzato da aumentata vigilanza, emotività, spavento, irritabilità comportamentale, impulsività
·         Uno stato di dissociazione, caratterizzata da evitamento, insensibilità emotiva, passività o sforzi per fuggire dalla situazione
·    L’esposizione prolungata a stress elevati (trauma) può alterare sia la struttura, sia il funzionamento del cervello, producendo pattern cronici d’iperattività o dissociazione
·         Si rimanda alla ricerca di “Early Growth &Development Study” negli Stati Uniti (che ha seguito longitudinalmente diverse centinaia di bambini collocati in adozione, le loro mamme biologiche e i loro genitori adottivi).
·      Una deprivazione grave associata alla vita in istituto e ad altri traumi precoci (inclusa la depressione della madre biologica e lo stress durante il periodo prenatale) sono collegate con alterazioni nel:
·         Volume celebrale
·         Metabolismo celebrale
·         Connessione neurale
·         Regolazione del sistema limbico (ad es. amigdala)
·         Reattività allo stress neuroendocrino
·         Tutte queste alterazioni aumentano le probabilità di esiti evolutivi negativi a lungo termine.
·         L’impatto del trauma inoltre compromette:
·         Le capacità di relazione del bambino poiché danneggia lo sviluppo della fiducia, dell’empatia e della reciprocità emozionale. I bambini si sentono rifiutati e traditi. Le conseguenze comportamentali variano dai disturbi dell’attaccamento, come vicinanza eccessiva o ritiro, ai comportamenti aggressivi e alle reazioni di rabbia.
·      L’autoregolazione. Il trauma altera le abilità del bambino a sperimentare e a modulare le emozioni e a inibire la tendenza all’ agito.
·         Il senso d’identità. Le vittime del trauma si sentono spesso stigmatizzate e colpevolizzano se stesse per le esperienze subite. Questo porta a una bassa autostima, sentimenti di colpa e vergogna, depressione e comportamenti auto distruttivi.
·         Il senso di autoefficacia e di padronanza di sé. Il trauma produce un senso d’impotenza. Il bambino si sente incapace di proteggere se stesso. I sentimenti d’impotenza spesso portano a sviluppare intensi sentimenti d’ira e di rabbia, capricci esplosivi, distruttività, crudeltà verso gli altri.
·         La capacita di imparare. Interferisce con la motivazione e con la capacità di concentrarsi e di mantenere l’attenzione. In questo modo i processi di apprendimento sono compromessi.

Trauma e attaccamento
·        Le basi biologiche dell’attaccamento sono presenti alla nascita in termini di sistemi sensoriali integri
·         La formazione dell’attaccamento primario avviene generalmente dopo i primi 6-12 mesi.
·         L’attaccamento aumenta e si estende alle altre persone dopo i primi tre anni di vita e oltre
·         L’attaccamento continua a formarsi oltre i primi anni
·         L’attaccamento è guidato dallo sviluppo cerebrale e viceversa sostiene lo sviluppo cerebrale.

Neuroscienza e attaccamento
Nella scorsa decade grandi progressi sono stati fatti nella comprensione delle basi neurologiche dell’attaccamento, così come nell’ impatto dell’attaccamento sul conseguente sviluppo cerebrale.
Dall’ inizio del terzo trimestre fino al secondo anno di vita, avviene una grandissima crescita nello sviluppo cerebrale principalmente nell’ emisfero destro. Quest’ultimo controlla le emozioni, la regolazione emotiva e la comunicazione sociale (tutto ciò è essenziale per l’attaccamento) ed è dominante sull’ emisfero sinistro durante i primi due anni di vita.
In sostanza i primi due anni di vita rappresentano un periodo sensibile per lo sviluppo di questa parte del cervello e per lo sviluppo dell’attaccamento.

Fin dalla nascita il neonato è immerso in un mondo di altri esseri umani in cui conversazione, gesti ed espressioni facciali sono costantemente presenti durante le sue ore di veglia.
La comunicazione sociale ed emotiva tra il bambino e il suo caregiver alimenta lo sviluppo dell’emisfero celebrale destro, favorendo una migliore regolazione emotiva. Questa è acquisita quando si viene calmati in momenti di stress e si sperimentano contentezza, gioia e allegria nelle relazioni (piango----la mamma arriva a consolarmi---si crea un senso di previsione). Tutto ciò è essenziale per lo sviluppo di un attaccamento sicuro.

In pratica il compito essenziale del primo anno di vita è la “co-creazione” di un legame di attaccamento sicuro tramite la comunicazione emotiva tra il bambino e il caregiver.  In questo modo si crea comunicazione tra l’emisfero destro e quello sinistro.
La relazione di attaccamento non solo modella la capacità del bambino di comunicare con il suo caregiver primario, ma in ultima istanza con gli altri esseri umani. Le implicazioni di questo riguardano tutto l’arco della vita.

Parlare del trauma con i genitori

I genitori hanno bisogno di un racconto onesto e dettagliato relativo a cosa il bambino ha vissuto, inclusa la spiegazione di come queste esperienze possono impattare sul bambino nelle diverse aree della vita.
Questa è una parte essenziale sia della preparazione pre-adottiva sia degli interventi nel post-adozione.
Il messaggio da dare ai genitori è: crescere un bambino “ferito” non è la stessa cosa che crescere un bambino con una storia ragionevolmente sana.
E’ necessario rileggere i comportamenti dei bambini in connessione con la deprivazione, il trauma e la perdita vissuti precocemente.

I bambini possono, e così accade, recuperare dalle precoci avversità, ma ciò richiede tempo e il recupero non è sempre completo.
I genitori possono fare la differenza. Bisogna comunicargli speranza associata a realismo e promuovere aspettative realistiche.

Le sfide di vita della famiglia in adozione

L’adozione rappresenta un vantaggio per i bambini attraverso la stabilizzazione della loro vita. Essa fornisce stabilità familiare e permette l’opportunità di uno sviluppo e una crescita più sana di quella che avrebbero potuto avere altrimenti. Ma presenta al tempo stesso ai figli e ai genitori delle sfide che possono influenzare l’autostima, l’identità, le relazioni familiari e l’adattamento psicologico.
Comprendere in che modo gli individui adottati e i loro genitori fanno fronte alla molteplicità dei compiti del ciclo di vita della famiglia connessi all’ adozione, è un aspetto cruciale che i professionisti della salute mentale devono considerare nel lavoro con queste persone.

Le famiglie adottive sono diverse dalle altre famiglie. Devono fare i conti con:
·         L’ infertilità e la perdita/mancanza di un bambino
·      L’ integrazione dei bambini nella famiglia e la formazione di attaccamenti sicuri. Specialmente se hanno sperimentato separazioni dalle precedenti figure di attaccamento.
Più il bambino è grande e più questo compito sarà difficile.
·         Parlare con i bambini della loro adozione, della famiglia di origine e delle prime esperienze della loro vita mantenendo un’atmosfera di comunicazione aperta in merito a queste tematiche.
·         Aiutare i bambini a fare i conti con la perdita connessa all’ adozione.

Inoltre per quel che concerne le sue origini, devono supportare il bambino in diversi aspetti:
·         Supportare la curiosità del bambino e le connessioni con la famiglia di origine
·         Sostenere una visione rispettosa della famiglia e del patrimonio di origine dei bambini.
E’ molto importante trasmettergli un rapporto positivo con il suo passato. Fargli comprendere che ogni genitore vuole essere un buon genitore, ma non sempre ci riesce. Porre l’accento che c’è differenza tra ciò che si vuole e ciò che si riesce a fare. Spesso questo a causa di droghe, alcool,…
Dobbiamo ritradurre le loro storie in senso positivo. Trovare degli aspetti positivi nei loro genitori biologici.
·         Sviluppare e gestire i rapporti con la famiglia di origine del bambino
·         Mantenere le relazioni importanti esistenti con adulti significativi esterni alla famiglia biologica (ad es. terapeuta, persone che l’hanno accudito,..)
·         Sostenere l’identità adottiva del bambino
·         Sostenere l’identità etnica e culturale del bambino

Tematiche evolutive legate alla perdita in adozione
Nei bambini collocati precocemente la perdita connessa all’ adozione, emerge gradualmente nel tempo ed è correlata allo sviluppo cognitivo. Solitamente comincia a emergere tra i 6 e gli 8 anni. Di solito non è traumatica, sebbene possa creare confusione, ansia, tristezza, rabbia,…
Per molti bambini collocati precocemente l’esperienza della perdita potrebbe essere abbastanza sfumata e non facilmente osservabile dagli altri.

I bambini collocati più da grandi sono più inclini a reazioni acute e traumatiche nei riguardi del collocamento adottivo.  Sono collegate alla separazione dai caregiver con cui essi hanno avuto una relazione significativa (positiva e/o negativa), così come dai fratelli. Le loro reazioni alla separazione sono più manifeste, drammatiche e generalmente più impegnative da gestire.

La relazione tra la comprensione dei bambini in merito all’ adozione e l’ esperienza della perdita connessa all’ adozione

I bambini comprendono l’adozione in maniera diversa secondo la loro differente età.
Sebbene siano generalmente informati circa la loro adozione in età prescolare, essi possiedono capacità limitate per comprendere a pieno il significato e le implicazioni che questo ha sul loro status familiare.
E` attorno ai 6-8 anni che i bambini cominciano ad avere un senso più realistico di cosa significhi l’adozione.
Man mano che i bambini iniziano a capire le implicazioni del loro status di famiglia adottiva, diventano sempre più sensibili alla perdita connessa all’ adozione.
Aumenta in loro la rabbia e si chiedono “perché proprio a me? Ogni bambino deve stare con i suoi genitori!”. Non odiano la famiglia adottiva, ma non riescono a farsene una ragione.

La natura multidimensionale della perdita in adozione

·         Perdita dei genitori, dei fratelli e dei fratellastri biologici
·         Perdita della famiglia biologica allargata
·         Perdita di supporti e caregivers non biologici (ad es. genitore affidatario, fratelli affidatari, educatori delle comunità, amici, insegnanti, terapeuti,..). Dobbiamo sempre chiederci chi è stato importante nella vita del bambino, con chi bisogna mantener un contatto.
·         Perdita di un “creatore di significato”, cioè qualcuno su cui i bambini possono contare per essere tenuti nella mente e aiutati a capire e dare significato a quanto è accaduto loro. Normalmente i genitori sono i “custodi” dei ricordi del bambino da piccolo, ma se è stato adottato ad es. a sei anni non vi sarà nessun custode dei suoi ricordi.
·         Perdita di status.
Per i compagni l’essere adottato è bello, affascinante, ma poi, di fatto, nessuno di loro vorrebbe essere al tuo posto e perciò scendi di un gradino nello status con i tuoi amici.
·         Mancanza di “sentirsi parte” della famiglia adottiva. Spesso non riescono a fare ciò che i genitori vorrebbero e perciò non si sentono parte della famiglia.
·         Mancanza di stabilità nella famiglia adottiva. Avere paura che la madre biologica possa venire a prenderli e portarli via.
·         Perdita di continuità genealogica
·         Perdita delle origini etniche
·         Perdita di privacy (adozione transrazziale). In questi casi è palese agli occhi degli altri che il bambino è adottato.
·         Perdita di sé e d’identità. Il bambino sente come un buco dentro. Una lacuna che non può essere colmata. In molti casi inoltre non si hanno informazioni sulla famiglia biologica.

Aspetti peculiari della perdita connessa all’ adozione

La perdita connessa all’ adozione è poco comune, gli altri non l’hanno e questo accentua i sentimenti di diversità.
Non necessariamente è una forma di perdita permanente. E’ poco chiara: da qualche parte i genitori biologici ci sono e questa incertezza alimenta fantasie di ricerca e di ri-unione.
Se inoltre i genitori biologici erano inadeguati, è ancora più difficile elaborare la perdita. In ogni caso con loro c’è un attaccamento.
La natura volontaria o involontaria dell’abbandono del bambino può generare sentimenti di rabbia, vergogna, umiliazione, colpa, tristezza,..
L’entità della perdita è pervasiva.
Manca inoltre un supporto e un riconoscimento sociale adeguato riguardo alla perdita. Le persone faticano a capire il dolore dell’ adottato, non lo legittimano. Se qualcuno di caro ti muore, hai attorno a te un sostegno al tuo dolore, ma in questo caso no e ti senti ancora più solo e diverso.
Solo comprendendo il dolore della perdita si potrà aiutare la persona adottata.

Interventi su identità e perdita in adozione

·         Lifebooks
E’ una rappresentazione simbolica del passato, presente e futuro della vita del bambino.
Può aiutarlo a mettere un ordine nella sua vita.
Preferibilmente si prende un raccoglitore ad anelli in cui il bambino inserisce diverse informazioni riguardanti la sua vita: certificati, foto,… Se dovessero mancare delle informazioni, si può chiedere al bambino di immaginarsi quella cosa (ad es. se manca la foto della madre, lui la può immaginare e magari disegnarla o descriverla). Si può anche chiedergli di scrivere cosa vorrebbe chiedere alla sua mamma.
E’ utile usare un classeur perché è il bambino a decidere dove cominciare. Man mano che si va avanti nel lavoro s’inseriscono i fogli in ordine cronologico.
Si può anche creare un libro della storia della famiglia, dove ogni membro scrive la storia della sua vita. Questo aiuta il bambino a comprendere che ognuno ha una storia unica e questi diversi percorsi a volte non sono sempre stati facili. In questo modo capisce che non è lui a rendere la famiglia diversa, ma ognuno ha un vissuto che arricchisce la famiglia. Lui è solo un altro aspetto della storia familiare.
La ricchezza sta proprio nell’ insieme dei diversi percorsi.


·         Timelines
Sono rappresentazioni grafiche o illustrate dei principali eventi della vita del bambino. Anche in questo caso aiutano a mettere ordine nella vita del bambino. Stimolano ricordi ed emozioni e rinforzano le connessioni.
Possono esser parte del lavoro con il lifebook oppure un’attività separata.

·         Rituali terapeutici con la famiglia adottiva
Sono molto efficaci nella terapia familiare. I rituali sono parte della vita di ciascuno. Ma cosa sono e come si diversificano dagli altri eventi o situazioni nella vita di una persona?
Un rituale è quando un evento normale diventa speciale. E’ un evento, un’azione che sostiene la persona in momenti molto forti. Forniscono supporto e sono un contesto che consente l’espressione e il contenimento delle emozioni forti (funerale, compleanno,..)
Sono azioni simboliche usate per vari scopi:
-dare significato a eventi celebrativi
-segnano i momenti di transizione della vita di ciascuno
-segnano l’ appartenenza in un gruppo/comunità
-definiscono o ridefiniscono l’ dentità
-aiutano a fare i conti con la perdita e con il lutto.
I rituali sono dei mezzi per connettere il passato al presente o il presente al futuro.

Le famiglie adottive hanno spesso pochi rituali in relazione alle tematiche adottive.
Le aree nelle quali i rituali possono essere utili all’ adozione sono:
-passaggio del bambino dalla famiglia di origine alla famiglia adottiva o dalla famiglia affidataria alla famiglia adottiva     
-celebrazione dell’ adozione
-rituali di appartenenza alla famiglia
-senso di connessione del bambino alla famiglia biologica e al contesto di nascita
-riconoscimento della famiglia biologica e di altre figure significative del passato
-identità
-perdita e lutto

·         Strategie narrative
Riguardano il racconto della storia o esercizi di scrittura che permettono all’ individuo di esplorare ricordi, credenze, attese, speranze, preoccupazioni,..relative alla propria vita passata, presente e futura. Con gli adolescenti o gli adulti si può usare un diario o delle lettere. Ad es. si può scrivere una lettera immaginandosi che sia la madre biologica a scrivere e poi in seguito le si può rispondere. E così via.
Aiutano a dare significato alle esperienze, sviluppano una maggiore coerenza interna e aiutano a rielaborare traumi e perdite passati.

·         Ricerca come intervento
La ricerca deve essere basata sui bisogni del ragazzo e non dei genitori. E’ molto importante che sia solo un suo beneficio .
Non è mai una soluzione alla risoluzione di un problema. Trovando i genitori biologici non si risolvono le situazioni di difficoltà.
La ricerca si fa quando in famiglia c’è pace, stabilità ed empatia per supportare al meglio il figlio.
Bisogna chiedergli quali sono le sue attese e pianificare con lui le diverse situazioni che si potrebbero presentare.

Vi sono delle volte che non è positivo ritrovare i genitori. Ma quello che sicuramente è prezioso è che sia uno dei modi migliori per aiutare il ragazzo a capire e conoscere le proprie origini.





6. Anne Braff Brodzinsky, C' era una volta un albero di gelso, ed. San Paolo (2012)